Les gardes du cœur, ce sont celles et ceux qui veillent sur la santé de notre communauté avec passion et dévouement.

Animé.e.s par un même élan de solidarité, ils sont des professionnel.le.s du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal et des philanthropes, comme vous, qui mettent leur talent et leur engagement au service de la communauté.

Des soins axés sur la personne avant tout

Quand Dre Melissa-Zoraya Corvalan Cifuentes rencontre Félix Antoine, elle ne voit pas un bobo à soigner.

Elle voit un enfant. 

Un garçon de 11 ans qui est passionné de football et de sciences, qui rêve d’être astronaute… ou porte-parole, ingénieur, dessinateur de BD ou créateur de jeux vidéos! 

Les loisirs : plus que du plaisir, une véritable approche de soins

Pour Andrée Méthot, responsable des loisirs dans les centres d’hébergement du CIUSSS, les loisirs ne sont pas simplement une façon de passer le temps : ils sont au cœur de notre identité.

« Les loisirs, c’est la vie », aime-t-elle dire, et cela prend tout son sens quand on voit l’impact qu’ils ont sur des résident.e.s comme Serge, ancien cinéaste, qui vit aujourd’hui au Manoir-de-Verdun.

Une approche humaine des soins, de la naissance à la fin de vie

Les soins humains sont au cœur de la mission de la Fondation Santé Urbaine.

Avec des programmes innovants, des gestes bienveillants et des équipements médicaux performants, la Fondation outille les professionnel.le.s du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal pour offrir des soins qui ne s’arrêtent pas à la dimension physique. Ici, chaque usager et chaque usagère trouve une oreille attentive, une main tendue et un accompagnement adapté à ses besoins physiques, mentaux et sociaux.

Présente dans deux hôpitaux, huit CLSC et quatorze CHSLD, de Verdun jusqu’au Plateau, la Fondation veille à être là à chaque étape de la vie.

À travers chaque geste, chaque sourire, chaque don, les gardes du cœur créent des liens précieux qui illuminent et transforment des vies.

Ce sont les vies de nos usagers et usagères, des personnes vulnérables, mais aussi celles des équipes soignantes, des familles, des proches… et la vôtre

Ensemble, nous bâtissons une communauté où chaque être humain est pris en charge, avec cœur et compassion.

Quand Dre Melissa-Zoraya Corvalan Cifuentes rencontre Félix Antoine, elle ne voit pas un bobo à soigner. Elle voit un enfant. Un garçon de 11 ans qui est passionné de football et de sciences, qui rêve d’être astronaute… ou porte-parole, ingénieur, dessinateur de BD ou créateur de jeux vidéos! Avec sa douance et son TDAH, tout l’intéresse. Mais son TDAH lui pose aussi quelques ennuis à l’école. Il a de la difficulté à se concentrer, ce qui l’amène à faire beaucoup d’erreurs d’inattention et à moins bien performer aux examens. Ces erreurs lui causent beaucoup de frustrations, ce qui en retour affecte son estime de soi et sont une source d’anxiété.

Oui, Dre Corvalan pourrait voir un TDAH et prescrire un médicament. Mais elle voit un enfant. Alors en plus du médicament, elle suggère des trucs pour faciliter la concentration, elle écrit une lettre à l’école pour assurer que Félix a accès à toutes les mesures de soutien dont il a besoin, et elle conseille ses parents sur des ressources qui lui enseigneront à mieux gérer son anxiété.

C’est en fait l’essence même de la pratique de la pédiatrie à l’Hôpital Notre-Dame : prendre soin de la personne, pas juste du bobo. Pour y arriver, l’équipe soignante a dans son arsenal des relations étroites avec les organismes communautaires et les professionnels de diverses disciplines, tous réunis autour d’un objectif commun : offrir aux enfants et à leurs proches l’accompagnement médical, psychosocial, scolaire et économique nécessaire à leur santé.

Dans cet esprit, la Fondation Santé Urbaine travaille actuellement à financer un agrandissement majeur de la clinique de pédiatrie de l’Hôpital Notre-Dame. Conçu à l’origine pour les adultes, cet hôpital a besoin d’espaces mieux adaptés à la réalité de ses jeunes patients. Au cours des cinq dernières années, la demande n’a cessé de croître, et la clientèle a plus que triplé. Grâce au soutien de la Fondation, de nouvelles salles d’examen et de traitement seront aménagées, permettant à la clinique de répondre aux besoins grandissants, tout en offrant un environnement accueillant et adapté pour les enfants et les familles.

Ce projet, ancré au cœur du quartier, transformera la clinique en un véritable carrefour de soins pour les familles tout en contribuant à désengorger les grands centres pédiatriques de Montréal. Plus qu’un simple agrandissement, c’est une promesse de soins humains et attentionnés, où chaque enfant trouvera l’écoute, l’accompagnement et le soutien dont il a besoin pour grandir et s’épanouir.

Pour Andrée Méthot, responsable des loisirs dans les centres d’hébergement du CIUSSS, les loisirs ne sont pas simplement une façon de passer le temps : ils sont au cœur de notre identité. « Les loisirs, c’est la vie », aime-t-elle dire, et cela prend tout son sens quand on voit l’impact qu’ils ont sur des résident.e.s comme Serge, ancien cinéaste, qui vit aujourd’hui au Manoir-de-Verdun.

Grâce aux activités sociales et aux ateliers de méditation, Serge a trouvé un nouvel équilibre et prend soin de sa santé physique et cognitive pour profiter au maximum de chaque instant avec ses enfants et petits-enfants.

Car les loisirs coordonnés par Andrée et son équipe, avec le soutien de la Fondation Santé Urbaine, sont bien plus que des moments de détente : ils font partie intégrante des soins. Ils sont adaptés aux capacités et aux intérêts de chaque résident.e et jouent un rôle essentiel dans le maintien de leur santé physique, psychologique et cognitive. Ces activités deviennent des occasions précieuses de bouger, de réfléchir, de communiquer et de socialiser, tout en maintenant une belle qualité de vie. Car pour reprendre une expression d’Andrée, la vie sans loisirs, c’est pas une vie!

Et l’impact des loisirs ne se limite pas aux résident.e.s. Pour leurs proches, savoir qu’une personne qu’on aime continue de profiter de la vie, malgré une perte d’autonomie, est une source immense de réconfort. Voir un sourire ou entendre une histoire partagée après une activité, c’est un petit baume pour le cœur, un rappel que la vie dans un CHSLD peut être pleine de moments joyeux et significatifs.

Comme le dit si bien Andrée : « Le centre d’hébergement, ce n’est pas une fin. C’est une autre étape de la vie, et il n’y a pas de raison pour qu’elle ne soit pas remplie de plaisir et de belles découvertes. »

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Grand Encan des Gardes du cœur